JOJO & CO Pâtisserie
Pâtisserie — Saint-Gervais (Paris)
À propos
Jojo & Co est une pâtisserie créative du Marais fondée par Johanna Roques, ancienne journaliste reconvertie. Installée dans une charmante boutique aux murs grattés et au comptoir bleu, elle propose des gâteaux audacieux aux saveurs inattendues. Ses créations jouent avec les épices, les thés et les herbes, comme sa tarte aux fraises avec un cœur coulant de vinaigrette balsamique ou sa tarte au chaï. Réputée pour ses viennoiseries originales, notamment son pain suisse au praliné et sa babka, Jojo a révolutionné la pâtisserie parisienne en osant des combinaisons surprenantes et en apportant une touche de créativité dans l'univers sucré traditionnel.
Mentions
Les 16 meilleures pâtisseries où se sucrer le palais à Paris
© Patrick Rougereau Dans Paris, capitale mondiale de la pâtisserie, on a raffiné les plus belles adresses pour les fanas du sucré mercredi 29 octobre 2025 Partager La chantilly de Vatel, les pièces montées de Marie-Antoine Carême, le savarin des frères Julien, la pêche melba d’Escoffier… Soyons chauvins : la France fait partie de la crème de la crème pâtissière depuis plusieurs siècles. Et ça ne va pas changer de sitôt vu la quantité de boulangeries et salons de thé présents à Paris. On vous a sélectionné nos artisans pâtissiers préférés, celles et ceux qui respectent les saisons (pas de fraisier en décembre !) et ne travaillent que des matières brutes. À côté des adresses des grands noms, des petits creusent leur sillon avec leurs particularités, leurs influences (souvent nippones), leurs ingrédients étonnants. A vous les paris-brest, cookies, mochis, mont-blanc et autres religieuses pour une crise d'happy glycémie! LES MEILLEURES PÂTISSERIES DE PARIS PLEINCŒUR Maxime Frédéric, aka « le Zidane de la pâtisserie » et chef pâtissier du palace Cheval Blanc a ouvert en novembre 2024 sa propre boulangerie-pâtisserie dans le cossu 17e arrondissement. Succès immédiat et mérité ! On doit faire la queue jusque sur le trottoir pour approcher la courte gamme de pâtisseries fraîches (Flan, charlotte aux poires, entremets tout vanille ou tout noisette), des gâteaux simples, universels et prodigieusement délicieux… Mais les viennoiseries, comme cet inouï croisement entre kouign-amann et chausson aux pommes, méritent aussi le déplacement ! Où ? 64 rue des Batignolles, Paris 17e SONGE Le fondateur de Songe, Adrien Cusson, ancien ingénieur en chimie réussit à dérider les monstres sacrés du sucré avec une touche d’ailleurs, épice, herbe héritée de ses périgrinations. La tarte aux figues est japonisée par la fraîcheur du shiso. Son flan troque la luxueuse vanille contre le mélilot. Son cheesecake mousseux se retrouve coiffé d’un confit de lulo, fruit acidulé d’Amérique du Sud...Un voyage gustatif qui nous emmène haut et loin ! Où ? 25 rue Jacques Louvel-Tessier, Paris 10e RAYONNANCE Ouverte par Yuki Hayato et Lumi Hachiya, deux anciennes du restaurant Pages, la mini-pâtisserie Rayonnance illumine la rue de Maubeuge. Tout ici est joliment fait, inspiré et toujours plus original qu’on ne le pense. Comme ce flan qui n’en est pas un, sorte de tarte-crème brûlée totalement folle ou la ringarde tarte chiboust ressuscitée dans une version poire et caramel d’une délicatesse inouïe. Le cheesecake retrouve de son sex-appeal injecté de comté affiné 18 mois… Où ? 17 rue de Maubeuge, Paris 9e TAPISSERIE Sans esbroufe, Bertrand Grébaut et Théophile Pourriat, les boss de Septime, se sont lancés dans le sucré avec Tapisserie, cette pâtisserie pas dyslexique dans ses préoccupations : farines bio de caractère écrasées à la meule, crémerie locale, sourcing de commerce équitable. La cheffe Fanny Payre régale le flan vanillé ou la tarte fine aux pommes d’une rusticité franchement charmante, mais aussi avec le régressif fontainebleau ou le déjà mythique chou à la flouve odorante. Où ? 65 rue de Charonne, Paris 11e. JOJO & CO Ancienne journaliste de Canal+ reconvertie pâtissière depuis 2014, Johanna "Jojo" Roques est désormais installée dans cette boutique du Marais au comptoir de carreaux bleus et murs grattés. Au menu ? Des gâteaux joueurs, créatifs, aux saveurs d'épices, de thés, d'herbes qui emmènent la pâtisserie fine vers d’autres horizons moins plan-plans comme avec cette tarte aux fraises qui cache un cœur coulant de vinaigrette fraise, vinaigre balsamique et verveine ou, pour l'hiver, cette tarte au chaï et chaudes épices. Où ? 37 rue du Roi-de-Sicile, Paris 4e TOMO Qui pouvait imaginer que le dorayaki, soit deux pancakes prenant en sandwich une pâte de haricots azuki sucrés, allait devenir la marotte culinaire des foodies parisiens ? On vient les déguster dans ce salon de thé nippon monté par deux anciens pâtissiers d’Aida : Romain Gaia et Murata Takanori. C’est aussi l’occasion de découvrir d’autres délicates pâtisseries nipponnes : mochi, daifuku, baba au whisky japonais… Où ? 11 rue Chabanais, Paris 2e. PÂTISSERIE YANN COUVREUR MARAIS Deuxième adresse de Yann Couvreur après celle de Goncourt, cette boutique en longueur à la déco à la fois soignée et discrète, faite de bois et de plantes vertes, laisse les œuvres sucrées mettre leurs charmes bien en avant. Dans les vitrines, huit pâtisseries pour autant de petites pièces de design, et de saveurs aussi justes que gourmandes : cheesecake abricot-coriandre aérien, brioche toastée minute, émouvante pavlova… Où ? 23 bis rue des Rosiers, Paris 4e. UTOPIE Dans le 11e, Sébastien et Erwan proposent toute une gamme de viennoiseries au levain comme ce chausson aux pommes fourré d’une vraie pomme, ou un roulé à la cannelle à se damner. Ils font aussi des flans parfumés et fondants, des éclairs au sésame bien glacés, des tartes aux fraises subtiles… Soyons réalistes, Utopie déchire. Où ? 20 rue Jean-Pierre-Timbaud, Paris 11e. GINKO A un jet de chouquette des Buttes-Chaumont, Sayo Yamagata et Othman El Ouraoui ont planté cet amour de pâtisserie boisée pas plus grande qu’une poche à douille. Les stars des lieux ? De replets cakes qui claquent à la texture dense et rebondie, humides comme il faut, pas trop sucrés et surmontés d’amandes glacées à la vanille, ou classiques au citron. Leurs gâteaux franco-nippons alignés sur la saison régalent tout autant : la tarte mont-fuji aux marrons, cranberry et chantilly (6,40 €), la chocolat-sarrasin (6,70 €) ou le paris-tokyo, un chou noisette et poudre de soja grillé. Où ? 33 rue des Alouettes, Paris 19e. DES GÂTEAUX ET DU PAIN Voilà LE temple des becs fins esthètes, amateurs de desserts fruités, précis, subtils, avec le juste sucre (ni trop, ni pas assez). Et pour cause : la toque pâtissière Claire Damon a roulé sa bosse dans les plus grandes maisons (Fauchon, Bristol, Plaza Athénée). On adore sa gamme, qui change complètement en fonction des saisons. A ne pas rater si vous tombez au bon moment : la tartelette de saison pamplemousse/rhubarbe, le saint-honoré, le millefeuille pistache… Où ? 63 boulevard Pasteur, Paris 15e. BONTEMPS La pâtisserie de la rue de Bretagne continue de régaler son monde avec son cake au citron béni des dieux, ses sablés qui vous montent à la tête dès le premier coup de croc, ou ses tartes de saison impériales. Accolé à la boutique se trouve ce salon de thé et sa courette à mobilier en fer forgé et bouquets de fleurs à gogo, où y dévorer les gâteaux à la fraîche. Où ? 57 rue de Bretagne, Paris 3e. ARNAUD LARHER Arnaud Larher, c’est le pâtissier intemporel, le MOF loin des modes, installé à Paname depuis presque vingt ans ! Idéal pour réviser ses classiques : kouign-amann feuilleté, caramélisé et beurré comme à Quimper, paris-brest, mille-feuille aux textures de nuage et décadent baba au rhum martiniquais vieilli en fût de chêne. Les classiques ont du bon ! Où ? 93 rue de Seine Paris 6e. TORAYA Cette enseigne traditionnelle japonaise (depuis le XVIe siècle !) s’est installée à Paris dans les années 1980, à deux pas de la Concorde. Ça fait donc plus de quatre décennies qu’elle propose de délicats wagashis, ces pâtisseries nippones multicolores à base de farine de riz et d’azuki. Au menu : yokan rafraîchissant parfumé au matcha, avec cœur fondant au sirop de canne et au soja grillé, monaka, soit des fines et légères gaufrettes fourrées, délicats namagashi de saison… Où ? 10 rue Saint-Florentin, Paris 1er. BOULANGERIE BO Une adresse bien connue des habitants de Ledru-Rollin. Le pain au levain est à tomber mais ce serait un crime de partir d'ici sans embarquer un gâteau : un classique bien exécuté comme une tarte au citron, un paris-brest ou un millefeuille. Mais on vient aussi pour les créations, comme ce mont-azuki (5,50 €), version nipponne du mont-blanc, beau et délicat. Difficile également de dire non aux viennoiseries comme ces roulés à la cannelle ou cette brioche pralinée… O
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JojoandCo Lends a Sweet Dose of Modernity to the Marais – That Cheese Girl's Paris
When it comes to dessert, the French are fans of outsourcing. And that’s no surprise, given what’s on offer at even the most bog standard of French boulangeries. Walk through the door, and you’re likely to encounter no shortage of beautiful cakes, from glazed individual éclairs to shining fruit tarts perfect for sharing. And should you choose, instead, a pâtisserie specialized in dessert, the ambiance may well remind you of a jewelry store, albeit with far more affordable prices. Unlike in the U.S., there’s no shame in buying pastries rather than making them, in France. On the contrary. If anything, buying in your dessert shows that you know where to go, that you’re familiar with the best artisans. It’s part of the ceremony of service: to open the white box, revealing the perfect cakes within, undamaged thanks to the careful foresight of the vendeuse, who will often add a roll of tape to the bottom of each pastry’s golden cardboard base to keep it from slipping and sliding on the way home. I love this little touch, not just because of how well it does its job, but also because it provides eye-opening insight into the way in which the French typically consume their pastries. While these days, you’ll sometimes see someone quaffing an éclair or a slice of flan pâtissier on the go, for the most part, French pastries are designed to be enjoyed on a plate, with a fork. For visitors to Paris, this cultural norm can render pastry shops a bit unapproachable, seeing as few of them have tables. A few days ago, I watched from inside le Blainville as a group of tourists opened their takeaway bag from French Bastards hovering over one of the cafés empty outdoor tables. Despite the inclement weather, the servers understandably quickly banished them. And recently, when some friends were in town, I gamely took them to Pain Pain, not having realized that they recently did away with their small dining area in favor of an espresso bar. All this to say, when you find a pastry shop that doesn’t just make delicious cakes but allows you to enjoy them on site, you take notice. And that’s exactly what JojoandCo is offering. JojoandCo is the brainchild of Johanna Roques, who “reconverted” to pastry after 20 years as a journalist. Her pastries first came into the limelight via a stand at the 12th arrondissement’s Marché d’Aligre, and these days, she offers a wide range of choices in the heart of the Marais. I was particularly besotted by this pastry case, and not just because of the variety in terms of flavors. A trend governing Parisian pastry of late has been to master just one form and vary the flavors, often according to the seasons. Matthieu Carlin’s “fingers” at Butterfly Pâtisserie, the tartlets at aptly named Tartelettes, the cream puffs at Les Choupettes de Chouchou, and, to a certain extent, the gluten-free entremets at Sucré Coeur are all examples of this déclinaison-based style. But at JojoandCo, we were blessed with no fewer than a dozen options offering a range of textures and techniques: classic flan pâtissier flavored with chocolate or on-trend pistachio, multi-textured entremets, puffy choux, or burnished-based tartlets. We dithered quite a bit before choosing two to try. The clementine-saffron tart (7.20) featured a deeply bronzed pastry shell filled with an almond cream infused with clementine zest. A clementine, vanilla, and saffron confit and a clementine gel made with agar-agar were settled on top. The whole tart was then crowned with a saffron-tea infused ganache montée, a technique that seems to be growing in popularity thanks to its stability, and finished with a clementine supreme. I adore anything almond- or citrus-based, so I was quite enticed by the idea of this tartlet. And it was indeed lovely, with a subtle saffron aroma and a lovely wintery dose of clementine. The muscavado sugar in the pastry base lent a lovely caramelized touch. I nevertheless found it perhaps a bit floral for my liking; the delicate clementine and saffron aromas might have benefitted from the bitterness of orange or the acidity of lemon. (My better half disagrees, and she’s the pastry chef, so perhaps this can be taken with a grain of salt.) Despite my long-standing love of chestnut-flavored sweets, I’ll admit I was surprised to find myself even more won over by the chestnut, blackcurrant, and hojicha charlotte (7.20). Typically, I have a hard time with pastries that are too soft-on-soft – it’s the same reason I don’t like French soup. I like to chew my food. But this one surprised me with its lovely balance of not only textures but flavors. I was thrilled to find that beneath that generous layer of chestnut ganache montée, the pastry is actually built on a base of gluten-free chestnut shortbread. Chestnut genoise is then layered with blackcurrant confit and smoky hojicha tea whipped cream. The whole thing is topped with shards of confit chestnut, a classic of French Christmastime that I would happily eat all year long. Chestnut can be a bit of a divisive ingredient for some who didn’t grow up with it, but there’s something about the savory, nutty, starchy quality that I really enjoy, and it’s perfect in this cake, playing well with the acidity of the blackcurrant. And the subtle smokiness from the tea really pushes things to the next level. The offerings here change with the seasons, though there are a few stalwarts. Any chocolate fans will likely be won over by the alluring Tarte Chocolat Grand-Mère, with cooca in many textures. I, meanwhile, have got my eye on the house signature: a lemon-basil tartlet. These pastries would have been worth the stop even if you couldn’t dine in, but the on-site tables, to my mind, make it a must. JojoandCo Pâtisserie – 37, rue du roi de Sicile, 75004
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Jojo & Co, reine des gâteaux originaux
L’histoire de Jojo & Co est rocambolesque. Elle commence par la reconversion de Johanna Roques, ancienne journaliste de Canal+ devenue pâtissière au marché d’Aligre en 2014. Dans ce minuscule emplacement, au milieu de la vie bouillonnante du marché, la franchement sympathique Jojo épatait avec ses merveilles nées d’une boîte à chaussures. Elle a doublé la mise en ouvrant dans le quartier de la rue des Martyrs, puis fermé son comptoir du marché d’Aligre ; et fin 2022, la terrible nouvelle tombait : Jojo n’avait plus de boutique. Après une rude année de click & collect depuis son labo des Grands Boulevards, elle a retrouvé pignon sur rue depuis cette charmante boutique du Marais au comptoir de carreaux bleus et aux murs grattés. Jojo y propose des gâteaux joueurs, créatifs, qui ont le goût des épices, des thés, des herbes, et emmene la pâtisserie fine vers d’autres horizons moins plan-plans. Comme avec la tartelette abricot et thym, cette explosive tarte aux fraises qui cache un cœur coulant de vinaigrette fraise, vinaigre balsamique et verveine ou pour l'hiver cette tarte au chaï et aux chaudes épices … Pour le petit-dej, aux quelques places assises dedans ou devant la boutique, on comprend que Jojo est aussi experte en viennoiseries, entre son démoniaque pain suisse au praliné et chocolat blond et sa babka, qu’elle fut d’ailleurs l’une des premières à mettre en avant à Paris. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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