BISTROT KINZO
Restaurant — Faubourg Montmartre (Paris)



À propos
Niché au cœur du 9e arrondissement, le Bistrot Kinzo incarne une cuisine franco-japonaise audacieuse et raffinée. Dirigé par Edward Uchiyama, chef à la double culture culinaire, l'établissement propose une cuisine créative qui fusionne les traditions françaises et japonaises. Les plats signatures comme les gyozas au foie gras, les inarizushi au crabe et l'œuf parfait aux shiitake révèlent une approche innovante où les produits locaux français rencontrent les techniques et saveurs japonaises. L'ambiance intimiste d'une vingtaine de couverts, avec une cuisine ouverte et un design épuré blanc et bleu, offre une expérience gastronomique intime et élégante.
Mentions
Bistrot Kinzo - PARIPARI.FR
Installé 13 rue Rougemont, au cœur du 9e arrondissement de Paris, le Bistrot Kinzo se démarque comme une adresse à part, à la fois intime et généreuse. Avec sa vingtaine de couverts et son atmosphère chaleureuse, ce bistrot contemporain mêle l’élégance parisienne à la délicatesse et au savoir-faire japonais. L’établissement séduit par son authenticité et son souci du détail, où chaque plat raconte une histoire d’équilibre et de passion. Derrière les fourneaux, Edward Uchiyama cultive une double identité culinaire qui forge la personnalité du lieu. Né à Montréal d’un père chef cuisinier, il grandit entre les tables d’un restaurant français avant de poursuivre son apprentissage au Japon, où son père ouvre à nouveau une adresse gastronomique. Installé en France depuis plus de vingt cinq ans, il affine son art dans de grandes maisons : le Dôme du Marais, le prestigieux George V, Joël Robuchon, le Shangri-La Paris, puis Fauchon et enfin l’Intercontinental, où il officie comme chef pendant sept ans. En 2018, il décide d’ouvrir son propre établissement pour exprimer librement cette rencontre entre les deux mondes. La cuisine de Kinzo trouve sa base dans la tradition japonaise, et s’exprime à travers des produits français de saison. “On peut faire un plat japonais typique, mais avec des ingrédients français”, explique Monsieur Uchiyama. Le dashi, les algues, les herbes japonaises, ou encore le yuzu qu’apprécie particulièrement le chef se mêlent aux volailles, poissons et légumes des producteurs locaux. Parmi les créations : les gyozas au foie gras, inarizushi garni de crabe, avocat et vinaigrette au calamansi, ou encore l’œuf parfait aux shiitake et au kabocha, une courge japonaise douce et parfumée. L’on apprécie les jeux de textures travaillés et originaux qui tirent profit du meilleur de chaque univers. ---------------------------------------- © Texte et photos de Jeremy Pages pour PARI PARI
paripari.fr
Bistrot Kinzo | Paris, 75009
Bistrot ---------------------------------------- ---------------------------------------- ---------------------------------------- 13, rue Rougemont 75009 Paris Grands Boulevards - Bonne Nouvelle ---------------------------------------- Responsable: Edouard Uchiyama ---------------------------------------- Fermé samedi midi, dimanche et lundi. Fermeture annuelle non précisée. Un très bon bistrot Nouveauté / Coup de coeur ---------------------------------------- On le sait, la diaspora des chefs japonais est désormais solidement ancrée dans le paysage culinaire parisien. Mais Edouard Uchiyama, patron de ce bistrot, est un échappé du peloton. Son père opère au pays du Soleil Levant versant spécialités cocorico, et lui cultive une double culture de la fourchette et de la baguette, maniant en outre la langue française comme vous et moi, puisqu'il est japonais-canadien, versant québécois. Ajoutez-y qu'il a pendant près de vingt ans mijoté dans le bain de quelques gros poissons, George V, Fauchon traiteur, Intercontinental, Shangri-La et surtout Robuchon, avant de voler de ses propres ailes. D'où une cuisine revendiquée <franco-japonaise>, évitant les écueils des tarteries sushis-sashimis, mâtinant de japonaiseries qui n'ont rien de niaises ses acquis strictement hexagonaux. Pas forcément à 100% dans son menu-déjeuner (deux entrées-plats-desserts) renouvelé chaque jour, mais en tous cas séduisant: ceviche de dorade ultra-frais pimpé d'avocat, pomelos, grenade, oignon rouge, radis, jeunes pousses, une vraie palette de coloriste à l'assaisonnement acidulé; puis un thon rouge albacore en tataki (très généreux), ici tout en douceur, maniant le cuit (épinards, haricots verts, pois gourmands ) et le cru (spaghettis de courgette, tomates multicolores), toujours dans des tonalités lumineuses et contrastées. Un superbe trio de choux croquants garnis de mousse au chocolat Guayaquil couronne le tout. De quoi donner envie de bisser en soirée dans son bistrot lumineux (murs blancs et bleu émaillés d'accroches abstraites, éclairages globe, comptoir marbre, parquet clair) où le chef se déchaîne dans son menu carte blanche (49 euros): saumon mariné au miso, gyoza aux champignons et foie gras dans un bouillon de thé noir, filet mignon de porc tonkatsu, nimono de légumes, bavette Black Angus mariné au miel, soja, citronnelle, riz rouge, riz noir et salade de chou au sésame... Et hors de cette empreinte nippone et friponne, le chef, de temps en temps, <robuchonne>, proposant par exemple une tourte de pigeon ramier. ---------------------------------------- Notre repas du : 08 juin 2021 Prix : 44.50 € Pour ce repas avec un verre d'amusant cerdon de Renardat-Fache en apéro et un verre de roussette de savoie de Dupasquier de belle amplitude. Ceviche de dorade, avocat, pomelos, grenade, oignon rouge et radis - Thon rouge albacore en tataki - Choux mousse au chocolat Guayaquil. ---------------------------------------- Vin : Petit choix d'une vingtaine de références, pas mal choisies (bourgognes de Cruchandeau, rhône de Daumen..) Pain : Thierry Breton, c'est tout bon. Café : Lavazza servi avec une tartelette fraise-rhubarbe et une madeleine au matcha, toutes deux maison. FORMULES : (au déjeuner) 24.00 € MENUS : (au dîner) 29.00 € (au dîner) 49.00 €
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Bistrot Kinzo (Paris 9) : prometteur - Restos sur le Grill - Blog critique des restaurants de Paris indépendant !
Ouvert il y a à peine deux semaines du côté des Grands boulevards, le Bistrot Kinzo s'engouffre dans la gastronomie fusionnée franco-japonaise. Un restaurant à suivre ! Le café napolitain Bambollina a laissé sa place à un bistrot plus élaboré : Kinzo. Derrière ce nom, une équipe passée par l'Hôtel Intercontinental et Robuchon, voilà qui a de l'allure. Dans cette rue Rougemont déjà bien pourvue en lieux de restauration (cf le Bistrot Rougemont par exemple), il n'est pas évident de trouver sa place et surtout de satisfaire la très nombreuse clientèle de bureau du coin qui ne sait plus où donner de la fourchette. Store noir et blanc et devanture bleu marine: le ton est posé. Quelques tables en terrasse, mais aujourd'hui, il fait trop frisquet pour s'y aventurer. Dans la salle, on sent bien l'influence nippone : du blanc partout ! Seule une oeuvre contemporaine au mur (Miro?) apporte une touche de couleurs. Chouette, on peut manger au comptoir et je ne me fais pas prier pour m'y installer ! La cuisine ouverte permet de voir tout ce qui s'y passe. Autre bonheur, pas de musique ! Pour le midi, un menu dédié qui s'affiche à 29€. Viande ou poisson au choix et deux propositions de desserts. Ici, on ne se bat pas pour faire le moins cher que ses voisins et on aime les beaux produits pour ce prix-là. Le soir, le menu à 45€ propose pas moins de 5 services ! Une véritable aubaine à vue de nez. Sinon, les prix se gâtent sur la carte du dîner avec des entrées de 9 à 12€ et des plats de 22 à 27€. On veut visiblement pousser les clients à oser ce menu à l'aveugle ! Pour l'entrée, pas de choix mais un bol de salade d'automne avec du bar mariné. C'est plutôt copieux et vraiment très varié dans les ingrédients : endive, tomates cerise, radis, noix, ciboulette, pomme, pousses d'épinard, concombre, avocat, oignons pickles... Et donc du poisson dont le goût se retrouve un peu noyé dans tout ça. L'assaisonnement au vinaigre de cidre fonctionne bien, et en plus d'exploser l'objectif des 5 fruits et légumes par jour, cette salade régale. Ça ne traîne pas ici, sitôt terminé, je suis débarrassé et le plat suit. Hop, hop, hop ! Pour suivre, Tonkatsu de filet mignon de porc et aubergine grillée. Pas moins de quatre morceaux de viande, une tranche de cucurbitacées, du chou et à côté, un bol de riz nature. Deux sauces, un allié indispensable pour ce plat traditionnel japonais qui peut s'avérer sec. Ici, ce n'est pas trop le cas, mais je ne trouve pas cette viande suffisamment salée, et la première sauce n'y change rien. Par contre, avec la seconde, une sauce bulldog, c'est très bon, les équilibres sont retrouvés ! Mais à peine terminé, et reprenant une gorgée de vin, mon assiette m'est enlevée avant même d'avoir pu la saucer avec le bon pain ! Tristesse ! La serveuse s'avère une machine impitoyable qui vise l'efficacité ultime. Trop visiblement! Je vois passer l'autre plat du menu jour, le cabillaud terriyaki et riz rouge, et j'avoue que ce beau bout de poisson m'a fait bien envie! Pour le dessert, c'est le chef pâtissier juste devant moi qui s'en charge. Avec tout le soin qu'on connaît des artisans nippons, il monte consciencieusement cette Panna cotta raisin, pomme et écume de Yakult. On est vraiment en automne ici ! Il faut savoir que l'établissement ne possède pas de chambre froide et oblige à cuisiner le jour-même ce qui a été acheté le matin même. Et je dois dire que cette crème cuite est délicieuse ! Un jeu de texture réussi (il y a aussi des petites meringues croquantes!), sucré, mais pas trop, j'aime beaucoup. J'ai été une nouvelle foi victime de la "tornade" qui fait le service. Alors que mon verre d'eau est vide (la carafe n'est pas mise à disposition au comptoir...), elle me demande si je veux un autre verre. Bah oui, je ne suis pas contre. et en deux secondes de dégainer un autre verre.... de vin ! Arglll! Incompréhension. Heureusement à 5,50€ le verre de Saumur Champigny (en cubi, oui, oui) ce n'est pas très cher, mais pas super bon non plus. Là, le service frais sert ce vin rouge. C'est un vrai point faible du bistrot Kinzo. Finalement, je ne demande plus rien, on ne sait jamais ! J'ai le droit quand même aux bonnes mignardises puis arrive l'addition : 40€ (menu à 29€ et 2 verres de vin). Voilà qui reste dans une fourchette acceptable. Mais surtout, la finesse goûtée ce midi me donne envie de revenir le soir pour le menu à 45€. Certes, il faut un peu de rodage, surtout au service victime d'un zèle très nippon, et muscler très sérieusement la carte des vins, mais ce Bistrot Kinzo laisse apparaître de belles qualités ! Bistrot Kinzo 13 Rue Rougemont 75009 Paris (métro Grands Boulevards) Tel : 01 48 24 57 49 Fermé le lundi soir, le samedi midi et le dimanche Les +: _ cuisine fraîche et précise _ salle jolie et calme, idéale pour les repas d'affaires _ un menu à 45€ le soir en 5 services _ très bon pain Les -: _ service trop efficace _ le vin en cubi, c'est non Les points de détail de Bistrot Kinzo Serviette en tissus ❌ Changement de couverts à chaque service ✅ Nappe en tissus ❌ Bonne réception mobile ✅ WiFi gratuit ❌ Musique inutile en fond sonore ❌ Adapté pour les enfants bien élevés ✅ Volume sonore moyen 63dB Toilettes bien entretenues - Même menu midi et soir (hors formule) ❌ Réservation possible ✅ Vin au verre goûté avant d'être servi ❌ Plan d'accès au restaurant Bistrot Kinzo Paris 9 SI VOUS AVEZ AIMÉ BISTROT KINZO, VOUS AIMEREZ :
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