Le Temps des Cerises
French restaurant — Quartier De La Maison Blanche (Paris)



About
Le Temps des Cerises is an iconic cooperative restaurant in Butte-aux-Cailles, rooted in Parisian working-class history since 1976. This convivial institution offers traditional and creative French cuisine in an authentic bistro setting. Managed by a worker-owned cooperative, the restaurant cultivates values of solidarity and sharing, with affordable menus ranging from 10€ to 20€. Known for its warm atmosphere and libertarian spirit, it proudly displays a sign banning mobile phones. The restaurant serves generous regional dishes like duck breast and even supports students with 1€ meals on Saturdays.
Mentions
Le Temps des Cerises - Paris 13
Suivez-nous : Mon compteEspace pro 1. Accueil 2. Lieux 3. Le Temps des Cerises LE TEMPS DES CERISES Catégorie : Restaurants > Française INFORMATIONS PRATIQUES Lieu 20, rue de la Butte aux cailles 75013 Paris 13 +33145896948 Calcul d'itinéraire Horaires d'ouverture Ouvert du Lundi au Samedi de 11h45 à 14h15 et de 19h30 à 23h45 AGENDA _ Publicité • Communiquez sur votre événement • Référencez un établissement • FAQ / Contact Manifeste • Mentions légales • Paramètres de confidentialité • Mon compte • Sortir de Paris Sortir à Paris, partenaire de l'Office de Tourisme de Paris : Recevez gratuitement le meilleur des sorties à Paris et en Île de France avec notre newsletter, inscription ci-dessous : > MétéoCette semaineCe week-endBons plans
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Le restaurant Le Temps des Cerises : l’engagement social au cœur | Union régionale Ile de France
LORSQUE LE TEMPS DES CERISES OUVRE SES PORTES EN 1976 RUE DE LA BUTTE AUX CAILLES DANS LE 13E ARRONDISSEMENT DE PARIS, LA CONVIVIALITÉ ET LE LIEN SOCIAL SONT D’EMBLÉE AU CŒUR DU PROJET. DES VALEURS QUI FORGENT LA RAISON D’ÊTRE DU RESTAURANT COOPÉRATIF PLUS FORTEMENT AUJOURD’HUI ENCORE, À L’HEURE OÙ LA CRISE SANITAIRE CONTRAINT LE SECTEUR DE LA RESTAURATION À MAINTENIR LE LIEN AVEC LES CLIENTS BIEN DIFFÉREMMENT. L’EUPHORIE DES DÉBUTS C’est en 1976 que Le Temps des Cerises, fondé dès son origine en Scop par huit amis de 22 à 30 ans issus du milieu artistique, libertaire et communiste, ouvre ses portes au cœur du quartier de la Butte aux Cailles dans le 13e arrondissement de Paris, dans les locaux d’une ancienne épicerie en faillite. « Dès le départ, l’objectif était de créer un lieu convivial, un lieu de débat politique, artistique » raconte Guy Courtois, qui a rejoint l’aventure en 1979 et est aujourd’hui le plus ancien salarié de la Scop. « Le restaurant était presque anecdotique dans le projet initial. Nous avons surtout saisi l’opportunité, que nous offrait ce local disponible, de nous implanter dans un quartier qui avait à l’époque très mauvaise réputation, mais dans lequel émergeait dans ces années-là une euphorie, une envie de refaire le monde. L’achat du fonds de commerce a ainsi été financé par les dons de personnes qui avaient envie que ce projet voie le jour. Pendant toutes ces premières années, l’idée était de manger tous ensemble sur de grandes tablées pour un prix bas, comme si on mangeait chez soi. Et les débats d’idées y faisaient rage ! » « ON S’EST DIT : TOUT EST PERDU, IL N’Y A PLUS RIEN À PERDRE » Mais dix ans plus tard, la donne a changé, et la Scop doit faire face à de grosses difficultés. Une fermeture administrative de 2 mois, ainsi qu’un contrôle fiscal très conséquent amènent le restaurant au bord du dépôt de bilan. « C’étaient les années où Paris changeait, où le quartier de la Butte changeait… alors on s’est dit qu’on avait tout perdu, donc qu’on avait plus rien à perdre. Et on a décidé de mettre en place une restructuration totale de notre fonctionnement », poursuit Guy Courtois. Les coopérateurs décident alors d’augmenter la qualité de leurs produits, et par conséquent les prix de leurs menus. Tous les 8 se forment également à la comptabilité, à la restauration, au vin, au service… Une nouvelle formule qui ne plait pas à tout le monde, mais qui porte ses fruits : « Nos amis anar et artistes nous ont tourné le dos, pour eux nous trahissions l’esprit initial du Temps des Cerises. Mais à côté de cela, nous avons touché un public nouveau, la clientèle du quartier avait changé. Et ça fonctionnait très bien ! Dans ces années-là, on embauchait un nouveau CDI chaque année… » Une période prospère qui a perduré jusqu’à l’an dernier. Aujourd’hui, la Scop compte 13 salarié·e·s, dont près de 80 % sont associé·e·s. Quelques anciens salarié·e·s, partis à la retraite, restent associé·e·s, pour « apporter un regard extérieur et nous aider à aborder les problématiques avec plus de recul », précise Guy Courtois. DES PLATS GARNIS À 1 € POUR LES ÉTUDIANT·E·S Et puis est arrivée la crise sanitaire. En 2020, le restaurant a fait le choix de rester fermé, pendant les périodes de confinement, car son offre n’était pas calibrée pour la vente à emporter. Mais en janvier 2021, deux éléments amènent le collectif à repenser les choses. « On a décidé de rouvrir les jeudis, vendredis et samedis en proposant des plats à emporter. Honnêtement, on le fait presque à perte, mais le besoin de nous revoir, de maintenir le lien entre nous, de garder le contact avec nos clients, était trop fort. Et puis en voyant la crise perdurer, on s’est interrogé sur ce que nous pouvions faire, sur le plan social, ce qui est une question évidente pour nous, directement liée à l’existence même du Temps des Cerises », explique Guy Courtois. « Alors rapidement, on a pensé qu’on pouvait faire quelque chose pour les étudiants, pour les aider à manger sain et à garder du lien social. On leur propose ainsi un plat garni à 1 € tous les samedis. C’est aussi un clin d’œil aux jeunes, qui nous perçoivent peut-être comme un resto de vieux, alors que nous, nous nous sentons toujours aussi jeunes dans nos têtes ! » Depuis la mise en place de cette initiative, un groupe d’une cinquantaine d’étudiant·e·s se retrouve tous les samedis. Parallèlement, la Scop a mis en place une caisse de solidarité à destination des étudiant·e·s, qui sera pérennisée au-delà de la période de crise. « Avec cette opération, on retrouve l’idée même qui a conduit à la création du Temps des Cerises, et qui reste notre moteur », ajoute Guy Courtois. LA SCOP : UN ATOUT INDÉNIABLE POUR RÉSISTER À LA CRISE Une idée qui dès la création du restaurant s’est également traduite dans la gouvernance, avec le choix de la Scop. Et en période de crise, ce statut démontre une nouvelle fois ses atouts. « C’est indéniable, le statut coopératif est un avantage. Comme nous avons connu plusieurs années bénéficiaires, nous avons pu être économes, et constituer des réserves importantes. » Ainsi, même si l’exercice 2020 est pour la première fois depuis longtemps déficitaire (lié aux confinements, bien sûr, mais également aux grèves de la RATP début 2020, et à la limitation des terrasses à 22h l’été dernier), le restaurant a pu combler cette perte grâce à ses réserves. « Être en Scop dans le milieu de la restauration, c’est une chance », détaille Guy Courtois « car dans un restaurant classique, on est plutôt sur une logique de profit immédiat, qui ne permet pas de faire d’économies pour les temps plus difficiles. Un autre avantage est qu’humainement, on s’accroche beaucoup plus parce qu’on croit en notre projet, on y est fortement impliqué. On entretient des relations saines et respectueuses avec tout le personnel. La semaine dernière, j’ai lu qu’il pourrait manquer près de 100 000 salarié·e·s à la réouverture des bars et restaurants. Ici, on n’est pas confrontés à la désaffection des salarié·e·s, et même celles et ceux qui ne sont pas associé·e·s de la Scop font preuve de fidélité et de confiance vis-à-vis du Temps des Cerises. » LE TEMPS DES CERISES SOUS L’ŒIL D’ARTE Le choix de la forme coopérative, tout comme celui du nom du restaurant, en hommage à la Commune de 1871, s’inscrit dans l’histoire ouvrière, populaire, de Paris. Aussi, rien d’étonnant à ce que l’association des Ami·e·s de la Commune de Paris, installée à la Butte aux Cailles, ait proposé à ARTE d’interroger Le Temps des Cerises dans le cadre de son projet documentaire pour l’émission Invitation au voyage, qui sera diffusé fin mai, sur le thème des 150 ans de la Commune. Le tournage a eu lieu le 17 avril… affaire à suivre !
les-scop-idf.coop
Le Temps des Cerises
LE TEMPS DES CERISES S'abonner pour voir la note Par Roland Zemour Réservé aux abonnés Publié le 28 juin 2022 à 17h49 Mis à jour le 28 juin 2022 à 17h49 Ce bistrot est géré par une coopérative ouvrière depuis trente ans ! Et ça marche, camarades ! Rentable pour ceux qui y bossent mais aussi pour la clientèle. Chaleureuse et débordante de vie, la table accueille une clientèle variée (pas que des smicards ou des Besancenot !). Son “Eteignez vos portables, bordel !” placardé sur la porte d’entrée, une affiche de Léo Ferré et ce “salut !” qu’on vous lance quand vous entrez donnent le ton. On se croirait revenu aux années 1970. Impossible de ne pas se revoir jeune, idéaux en bandoulière, sans ressentir une bouffée de mélancolie. Et la tambouille alors ? Ma foi, elle se montre très honorable, généreuse et plutôt bien Cette critique est réservée aux abonnés S'abonner, 9,99€ 1,99€/mois pendant 1 an sans engagement, résiliable à tout moment Ou Offre exclusive : 0,99€/mois pendant 3 mois Voir toutes nos offres PLUS D'INFOS * Nom Comédie de Paris * Prix - de 30 € * Lieu 42, rue Pierre-Fontaine, 75009 Paris * Cadeau de Noël Le magazine en format numérique Lire le magazine Les plus lus Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner
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